Une histoire vagabonde

Les locaux administratifs

Le premier bureau s'est ouvert à Révolte à Saint Germain de Calberte dans une pièce de la maison de la secrétaire, Fabienne à l'époque. Le matériel était stocké dans une salle prêtée par la mairie de Saint Etienne Vallée Française.

En 1989 l'éloignement est difficile à gérer pour assurer le développement de l'association. On décide de s'installer à Saint jean du Gard dans un petit local de la Grand Rue. La mairie nous permet de stocker notre matériel dans ses locaux.

En 1993, un regroupement d'artisans et d'agriculteurs s'installe à la sortie de Saint Jean en direction de Nîmes et nous propose de partager leurs locaux. Nous récupérons un hangar de 150 m² dans lequel nous aménageons des bureaux d'une surface de 75 m². Le reste sert à accueillir notre matériel pédagogique et d'activité de pleine nature.

En 2010, l'association s'installe dans un grand appartement du centre de Saint Jean du Gard.

Sans camping fixe

Dès le début, il a fallu trouver un espace pour installer les séjours de vacances. Pour organiser les premiers séjours que nous confiait la Société Générale, nous avons choisi les bords du Gardon de Saint Etienne Vallée française (Marouls). Nous avons ensuite été très bien accueillis au camping de la Vernède à Saint Jean du Gard, au bord du Gardon de Saint Jean.

Les séjours évoluant, nous avons migré dans les Gorges du Tarn, site plus adapté pour les adolescents de part les possibilités en kayak, escalade et spéléologie. Après 4 années passées au PAJ de Saint Peyre del Bouys (entre les Vignes et le Rozier), le manque d'autonomie nous a poussé à trouver un espace où l'on pouvait exploiter notre projet dans toutes ses dimensions.

En 1991, la PEP 76 qui louait un terrain au Villaret, nous contacte pour les aider à gérer leurs séjours qui sont en déclin. Nous accueillons donc leurs enfants au sein de nos séjours. En 1992, la PEP décide d'abandonner complètement son activité en et nous propose de reprendre le bail contracté avec Monsieur Solannet.

La propriété permet de s'ancrer

Après deux ans de location, le propriétaire nous propose en 1995 d'acheter le terrain. C'est une opportunité inespérée pour l'association d'ancrer son activité de séjours de vacances. A nous les aménagements fonctionnels et pédagogiques qui correspondent à nos projets !
Des travaux sont engagés avec l'aide de la Région, du Département de la Lozère, de l'Etat et de l'Europe, pour agrandir la cuisine, faire un bureau, une infirmerie, un garage et des sanitaires.

Très vite nous nous sentons à l'étroit sur les 4000 m² acquis, et une autre opportunité s'offre à nous. En 1999, Madame Frayssines propriétaire du Cambon décide de le vendre. Habitante du Villaret et très attachée à nos activités, elle nous le propose à la vente avec une position prioritaire. Pas d'hésitation, un deuxième emprunt permet de créer des nouveaux espaces : espaces de jeu, ateliers d'expression, lieu de spectacle, parking et accueil pour le personnel.

Toujours pas assez de place

Plus d'espace de jeux et pédagogiques sont encore nécessaires. La Mairie des Vignes a besoin de terrain pour optimiser le fonctionnement de la station d'épuration qui est juste à coté du Cambon et nous propose un échange : le tennis, les bancels animateurs et le coin cabane contre le Cambon sur lequel il y aurait un bail emphytéotique pour que l'on puisse utiliser la place restante.

Dernier rebondissement

La gestion de la station passe de la Mairie des Vignes à la Communauté de communes du Massegros. Et finalement, les dernières études mettent en évidence qu'ils n'auront plus besoin du Cambon. Celui qui est en contrebas de la station est plus adapté. La Mairie a donc contracté un échange dont elle n'a plus l'utilité.

Une fois que les travaux seront réalisés, nous avons convenu de nous voir avec la Mairie pour envisager une solution gagnant/gagnant.

Pour les activités de pleine nature

Aux village des Vignes, l'association loue deux garages qui nous permettent de stocker d'un coté le matériel kayak et de l'autre le matériel escalade, spéléo et canyon. Cette location comprend l'accès au plan d'eau.
Pour tous les autres débarcadères nécessaires à l'activité canoë-kayak, nous avons un bail avec chaque propriétaire.

Pour les sites d'escalade nous contractons avec les propriétaires des conventions gracieuses pour leur enlever la responsabilité en cas d'accident.

Le centre de formation

Après avoir été de salles municipales en salles municipales, à la maison Lauret en alternance avec le Centre de loisirs, en mars 2007, une autre opportunité se présente. L'Eglise Réformée de France propose de nous dépanner en mettant à disposition leur bâtiment qui servait auparavant d'hébergement.
Nous disposons d'une salle pour chaque formation, un petit coin cuisine, un petit atelier, un local matériel et un espace extérieur qui permet d'entreposer les bateaux, les remorques et les véhicules.

En 2015, L'Eglise Réformée de France, devenu EPUF (Eglise Protestante Unie de France), nous propose de nous vendre la moitié de leur centre d'hébergement. Un grand merci à eux pour leur offre abordable qui nous a permis de rénover le bâtiment et d'avoir un centre de formation digne de ce nom !

Le conseil départemental nous a aidé financièrement par une subvention.
En 2017, le local à matériel et 2 grands bancels ont été réalisés. Les donateurs et les entreprise qui nous ont versé la taxe d'apprentissage ont également aidé aux financement des travaux. Merci à eux !

Le 11 novembre 2017, le centre a été inauguré. Enfin un beau centre de formation ! Tout le monde va en profiter : les stagiares, les formateurs et la population car des evênements culturels vont y être proposés.

En 2020, un hangar à bateaux y voit le jour afin de protéger la flotte de kayaks et de canoës.

Un nouveau lieu pour les séjours de vacances

Suite à la mise en place d'un partenariat avec l'UCPA en 2011, nous sommes désormais locataires de l'ancienne Base UCPA à Montbrun : un terrain au bord du Tarn avec un bâtiment en dur (cuisine et sanitaire) et plusieurs chalets en bois.